
Appui du FMI: Les vérités de Louis Paul Motaze

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Au lendemain de la validation du dossier du Cameroun par le Conseil d’administration du FMI dans le cadre du mécanisme de facilité du crédit rapide (FCR), le ministre des finances, Louis Paul Motaze qui a piloté le dit dossier, était face à la presse pour livrer les clarifications sur ce financement qui loin d’être un don, n’est plus ni moins qu’un prêt.
D’après le patron des finances, les plus de 135 milliards que vient de mettre le FMI à la disposition du Cameroun, serviront exclusivement à financer la lutte contre la pandémie du Covid-19 dont le bilan épidémiologique ce mercredi 06 mai, parle de plus 2000 cas confirmées pour plus de 100 décès. “Il faut savoir que la négociation avec le Fonds monétaire international était bien claire. Il s’agissait de négocier un financement extrêmement rapide pour faire fasse à la crise sanitaire et j’insiste sur la crise sanitaire (…) Il faut pouvoir soigner les Camerounais, relever le plateau technique des hôpitaux et faire face à toute autre action sur le plan sanitaire” déclarait le ministre.
Rejet?
Revenant sur les raisons du motif du report de l’examen du dossier du Cameroun, initialement prévu ce 28 avril, Louis Paul Motaze s’érige en faux contre les rumeurs de rejet qui ont été véhiculés. “Quand le FMI a commencé à réagir, des pays ont été servis en premier lieu et certains en ont profité pour dire que le dossier du Cameroun a été rejeté, alors qu’il s’agissait des pays les plus pauvres” confiait-il. Le ministre parle plutôt de retard dû à un impératif de réajustement du dossier par le gouvernement. “Il faut prendre en compte le temps de négociations. La première lettre est partie du Cameroun vers le 17 mars et le FMI nous a répondu favorablement. C’est alors que les négociations ont commencé par visioconférence (…). Ces négociations étaient sur le point d’aboutir, mais le 27 avril, en tant que représentant de l’Etat, j’ai trouvé à redire dans le projet soumis (…). C’est nous qui avons demandé le report, le temps de corriger rapidement certains détails, cela nous a été accordé et le dossier du Cameroun est passé au conseil suivant, c’est-à-dire lundi 4 mai dernier” affirmait le minfi en guise de clarifications.
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