La famille de l’enseignant Tchakounté reçoit les condoléances du couple présidentiel

Plusieurs jours après le meurtre de l’enseignant Tchakounté Njomi Boris Kevin tué par son élève au lycée de Nkolbisson situé dans l’arrondissement de Yaoundé 7,  le couple présidentiel  a tenu à adresser ses hommages aux parents de ce pédagogue, si durement éprouvés.

Dans sa publication ce jour sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter), le Président de la République a rendu public une lettre dans laquelle son épouse et lui, adressent leurs sincères hommages à la famille de cette éducateur mort à fleur de l’âge. « Mon épouse et moi tenons à vous adresser ainsi qu’à vos enfants et proches, nos sincères condoléances » peut-on lire dans le dernier paragraphe du texte.

Le couple présidentiel n’a surtout pas manqué d’exprimer leur compassion à la famille endeuillée. « Nous prenons la mesure de votre immense chagrin, de celui de ses frères et sœurs et partageons votre douleur » réconfortaient le Chef de l’Etat et son épouse. Louant les qualités du jeune enseignant, ils ont présenté le défunt comme celui-là qui « était proche de ses élèves ».

Mort la craie à la main

Contrairement à la posture de la ministre des enseignements secondaires, le couple présidentiel a reconnu que le jeune enseignant est bel et bien mort dans « l’exercice de sa profession ».  Seulement, en dépit de cette reconnaissance, Tchakounté Njomi Boris Kevin n’a pas eu droit aux obsèques officielles. En plus de cela, la centaine d’enseignants venus pour l’accompagner dans son dernier voyage s’est vu refuser la procession qu’elle a voulu organiser hier en sa mémoire. Pour une certaine opinion, il s’agit là d’une « deuxième mort »de ce « jeune enseignant consciencieux et plein d’enthousiasme ».