Le CICPRE et l’AIPDA initient un atelier de réflexion sur le vivre-ensemble et la tolérance entre les individus
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Théâtre de violents affrontements dans ses régions du Sud-ouest, du Nord-ouest, de l’Extrême-Nord et de l’Est, le Cameroun, pays situé dans la sous région de l’Afrique centrale, connait depuis plus de deux ans des tensions qui fragilisent sa cohésion sociale.
Sur 10 régions que compte le pays, 04 sont en proie à une instabilité sécuritaire et sociale. Face au constat de cette insécurité rampante et des différents facteurs qui mettent en mal la solidarité et l’harmonie entre les populations, le Cercle international pour la promotion de la création (CIPCRE) en partenariat avec l’Association internationale pour la paix et le développement en Afrique (IAPDA) et d’autres organisations, organise les « Ateliers décentralisés de réflexion sur le vivre ensemble et la tolérance citoyenne ». Selon le programme communiqué par le CIPCRE, les travaux de ces ateliers ont débuté le 13 Décembre dernier à Bafoussam et à Maroua. Ils ont continué deux jours plus tard à Foumban et se poursuivront les 18 et 19 Décembre prochains à Douala, Yaoundé et Edéa.
Cette action qui s’inscrit dans la campagne de plaidoyer 2018 du Mouvement Inter-religieux pour la Paix et le Développement Holistique (MIRPADH) vise à « identifier les causes de l’intolérance dans la société camerounaise, les facteurs de risque et les signaux d’alertes ».Pour les organisateurs, il est question à travers cette opération de « prendre conscience et de maîtriser la problématique de la tolérance citoyenne comme garant du vivre-ensemble ».
Au cours de ces ateliers, les différents participants dont 03 pasteurs, 03 prêtres, 03 imams, 02 chefs traditionnels, 06 jeunes leaders de genre égalitaire et confondu, 03 Hommes de médias locaux, seront appelés à réfléchir pour identifier les causes de l’ « intolérance dans la société camerounaise » et à proposer des pistes de solutions pour le maintien de l’harmonie et de la solidarité au sein des communautés.
L’élaboration d’une Déclaration finale de la campagne sur le « Vivre ensemble dans la tolérance citoyenne au Cameroun » marquera la fin des travaux.
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