
Maurice Kamto et ses alliés respirent l’air de la liberté

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Arrêtés à Douala puis conduits dans un lieu de détention à Yaoundé, Maurice Kamto et ses alliés entament ce jour leur deuxième jour de liberté.
Après huit de détention à la prison centrale de Kondengui, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Paul Eric Kingué, Albert Dzongang, Christian Penda Ekoka, Gaston Abe, Alain Fogue et certains militants du MRC arrêtés dans le cadre des manifestations de la crise post-électorale, ont bénéficié samedi dernier, de l’arrêt des poursuites contre eux devant le tribunal militaire sous instruction du Chef de l’Etat qui a usé de son droit de grâce.
Cette décision qui intervient au lendemain du Grand Dialogue National et de l’arrêt des poursuites contre 333 personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone, traduit selon certains observateurs la volonté du Président de la République, de décrisper la situation sociale qui prévaut actuellement au Cameroun. D’après le ministre de la communication, René Emmanuel Sadi, cette décision prise par le Chef de l’Etat traduit sa “volonté de ramener la paix dans le pays”.
Mais les confrères du journal panafricain, Jeune Afrique affirment que “l’opposant Maurice Kamto a été libéré après d’intense négociations avec le régime de Paul Biya”. Une allégation rejeté en bloc par le Président de la Dynamique pour la Renaissance Nationale, Albert Dzongang, par ailleurs allié de Maurice Kamto.
A peine mis en liberté, les contestataires de la dernière élection disent qu’ils ne baisseront pas les bras et entendent continuer leur combat qui selon le candidat malheureux aux dernières consultations électorales, s’avère être un combat politique qui doit se faire de manière pacifique.
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